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  • Dès que je l'ai vu
    Je l'ai su :
    J'habite au Paradis,
    A chacun je le dis.
    Il me fallait vivre en ces lieux,
    Voilà qui est merveilleux.
    Sans me voiler la face
    Poser là ma besace.

    Sans jamais me rassasier
    De cette infinie beauté,
    Contempler les collines
    Et les herbes fines,
    Le clair soleil
    Dans le couchant vermeil
    Reflétant sa couleur sang
    Sur mon bel étang.
    Les poules d'eau,
    Les canards sur l'eau
    Trouvent leur bonheur
    Dans la chaleur.
    Au fil de son âge
    Le clocher du village
    Sans jamais rien dire
    Avec fierté se mire.
    Mon Paradis
    Passant si tu trouves mon paradis
    Ecoute à l'infini
    Le chant des oiseaux
    Dans les roseaux.
    Emplis tes yeux,
    Il n'y en a pas deux.
    Poème inédit de Marie-Claude PINEAU - Essor poétique vendéen