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  • Le Réseau Relation, amical et Familial des Terroirs
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E V E I L
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  • A l'instant où paraît « l'aurore aux doigts de rose »,
    L'obscurité s'enfuit , doucement, en secret....
    Dressé sur ses ergots, superbe et guilleret,
    Le coq lance son chant, d'une voix qui s'impose.

    Il semble que le vent, habile virtuose,
    Ait attendu le jour, pour danser sans arrêt
    Une valse effrénée à travers la forêt
    Qu'il entraîne avec lui dans sa métamorphose.

    Affairé, un moineau repaît son oisillon
    Tandis que dans l'azur, folâtre un papillon.
    Toute chose s'anime en parfaite harmonie.

    Une immense douceur me transforme en orant,
    Distillant en mon coeur cette grâce infinie
    Que reçut la nature et dont l'homme est garant.
    3ème prix du sonnet en 1997
    de Henriette GOUIN