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RETOUR
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GAZOUILLIS PRINTANIERS
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. Le vieil hiver a pris la route, Dans son écharpe emmitouflé. La bise l'a suivi sans doute, Se mourant d'avoir trop soufflé.
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En observant les jeunes pousses Qui recouvrent le cerisier, J'aperçois quelques plumes rousses Se cachant pour mieux étonner.
Je goûte une douceur exquise Quand un gazouillis spontané Emplit le ciel, telle une église, Où un concert serait donné.
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L'oiselet guette avec méfiance, Saute, et chante encor une fois, Puis il marque un temps de silence, Surpris par l'écho de sa voix.
Gai compagnon de nos chaumières, Eveille nos coeurs engourdis. Clame tes amours printanières Dans cet instant de paradis !
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Poème inédit de Henriette GOUIN
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