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La M E R
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Elle roule, s'enroule sur les plages En caressant galets et coquillages. Noire ou Pacifique, selon l'humeur, La mer attire et nous perce le coeur.
D'une flèche douce et mystérieuse Rendant aimable cette ensorceleuse... Car les sirènes composent ses chants Qui transforment les marins en amants.
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Qu'elle est belle quand sa robe scintille Et qu'au bras d'Eole elle s'émoustille ! Aux frêles esquifs qui dansent gaiement Elle offre à foison des perles d'argent.
Mais en amour, la mer est une infidèle : Un seul faux pas, et la voilà hors d'elle. Les épaves qui gisent dans son sein Ont connu ses fêtes sans lendemain.
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Poème de Henriette GOUIN 2ème prix au concours de l'Essor Poétique Vendéen
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Partagerait-elle avec la Joconde Ce sourire étrange qui nous inonde D'un charme troublant et délicieux ? Garde ton mystère et nos rêves bleus.
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